DOMAF 2024: DOUALA CÉLÈBRE LA CULTURE SOUS LE SIGNE DE LA TRANSMISSION

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La ville de Douala s’apprête à vibrer au rythme du Douala Music Art Festival (DOMAF), qui tiendra sa 13ème édition du 13 au 17 novembre 2024. Fidèle à sa tradition d’innovation culturelle, le festival revient sous un thème évocateur : « Le pied du devant suis toujours celui du derrière ». Une métaphore riche de sens qui célèbre la continuité intergénérationnelle et la transmission des savoirs culturels.

 Une décentralisation pensée pour l’inclusion

Pour cette édition, les organisateurs ont misé sur une stratégie de décentralisation intelligente. En plus du stade annexe de Bonamoussadi, site principal du festival, des espaces culturels secondaires répartis dans les quartiers de PK8, Bépanda, Billongué, Nkongmondo, Akwa, Japoma et Bonapriso accueilleront spectacles et ateliers. Une initiative louable qui permet de rapprocher l’événement des populations, en particulier des jeunes souvent éloignés des grands circuits artistiques.

Cette accessibilité géographique est un pari fort du DOMAF, qui cherche non seulement à valoriser la diversité culturelle urbaine, mais aussi à révéler des talents dans les zones souvent marginalisées de la ville.

Un pôle de formation artistique dynamique

Au-delà de la scène, le DOMAF se positionne comme un véritable incubateur de compétences artistiques. Grâce à sa plateforme de formation, la DOMAF Academy, des ateliers variés seront proposés : photographie, arts visuels, création musicale, danse, réalisation de podcasts, mais aussi des formations pratiques sur la structuration de projets artistiques.

Cette volonté d’accompagner les jeunes dans leur développement professionnel donne au festival une dimension éducative affirmée, saluée par de nombreux observateurs du secteur culturel au Cameroun.

 

 

 

 

 

Une programmation plurielle et intergénérationnelle

Sans encore dévoiler tous les noms à l’affiche, les organisateurs promettent une programmation riche, métissée et résolument tournée vers le dialogue des générations. Le DOMAF ne se limite pas à la performance : il devient un lieu de mémoire vivante, où des icônes comme K-Tino ou Salle John côtoient les artistes émergents, dans un esprit de transmission culturelle.

Une appréciation globalement positive

Sur le fond comme sur la forme, cette 13ème édition s’annonce ambitieuse. L’effort de démocratisation culturelle est à saluer, tout comme la volonté de valoriser l’héritage artistique tout en ouvrant des perspectives pour la jeunesse. Toutefois, certains défis restent à relever, notamment en matière de logistique multisite ou de communication inclusive pour que l’ensemble des quartiers concernés soit réellement impliqué.

Le DOMAF 2024 s’annonce comme un rendez-vous majeur de la scène artistique camerounaise, conjuguant musique, formation, inclusion sociale et patrimoine. En s’ancrant dans les réalités locales tout en s’ouvrant à l’international, le festival continue de tisser des ponts entre passé et avenir, artistes établis et jeunes talents. Un moment à ne pas manquer dans le calendrier culturel de Douala.

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